Communique from JPK Support Committee


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Communique from JPK Support Committee


Communique from Soutien JPK 

“Committee supporting the search for truth about the disappearance of Jean-Pascal Couraud”

Points on the investigation following a complaint submitted in December 2004


Numerous investigations, hearings and confrontations were made and still need to be pursued in order to specify and verify the evidence and statements collected on testimony by former GIP agents and their relatives recounting his abduction and murder by  employees of the territorial fleet; About Vetea Guilloux, the origin of our filing a complaint and as reported by several independent sources, including the police.

> Several dossiers of the scandal are on file that have expanded the scope of the investigation since 2008, that identify a possible motive:
> Tahara'a affair: Jean-Pascal Couraud is among the co-plaintiffs on the basis of a claim made to this effect by Mr Desarcis, implemented three months after his death in March 1998 - Flosse conviction for conflict of interest in 2006;
>  Notes on file Rondot recovered during the Clearstream investigation, tracing elements of the internal investigation on behalf of the DGSE, about a Japanese account belonging to Jacques Chirac; these notes relate to talks among Chirac / Villepin / Rondot on the subject;

Burglary by the services of the Presidency in August 1997 to study Mr. Desarcis, deeply engaged at the time in various cases involving Flosse; he was also a lawyer and associate with Jean-Pascal C. on various affairs; condemnation of Director of Cabinet and Chief of Staff to the President of the [French] Polynesian government - it is in this affair that 13 of the 14 pages of "Dessarcis notes" about Flosse are on  record (the 14th page is supposed to contain detailed information on the bank accounts but has never been recovered);

Considerable resources have been committed by the judge to verify the veracity of information found in a note written in early 1997 and held by Jean-Pascal Couraud, mentioning possible financial transfers from Polynesia to Japan for the ultimate benefit of Jaques Chirac, the most significant elements proving the existence of a Japanese account opened in the name of the former President of the French Republic, from hearings under X, several [anonymous] agents of the DGSE, now available in the folder.

Among the various affairs cited in this note is also mention of regular monthly cash payments by Hubert Haddad to Flosse, in the OPT affair that will be heard in the court of Papeete in late September 2012, as revealed today; this shows the danger that Jean-Pascal could represent at the time to powers that be, it may also be noted that the police and State services also had a copy of this note near the end of 1997.

The inquiry to establish and verify with certainty the conditions under which surveillance was done on Jean-Pascal by the "Service Studies and Documentation (SED)", under the authority of the President Polynesia, in November and December 1997, until his death, the chain of responsibilities related to the organization of this surveillance has been clarified. The involvement of officers of the state (including DGSE) in the creation and operation of the SED is now clearly established, with the avowed objective of monitoring political opponents of the President of the Government of French Polynesia.

At this stage, the evidence and documents collected allow us to consider identification of those responsible; the executors and contractors, whose acts led to the death of Jean-pascal COURAUD. Strong presumptions obviously lean towards different people who at the time worked more or less directly under the authority of the President of the Government of French Polynesia.
The investigatory judge should arrive at their findings in the coming months.

ENDS

        


De très nombreuses investigations, auditions et confrontations ont été réalisées et doivent encore être poursuivies afin de préciser et vérifier les témoignages et déclarations recueillis portant sur les dires d’agent de l’ex-GIP et de leurs proches racontant l’enlèvement et le meurtre par des employés de la flottille administrative ; les propos de Vetea Guilloux, à l’origine du dépôt de notre plainte, sont ainsi rapportés par plusieurs autres sources indépendantes, dont des gendarmes.

·           Plusieurs dossiers d’affaires annexes  ont été versés au dossier qui ont permis d’élargir le champ de l’enquête depuis l’année 2008, afin d’identifier un mobile possible :
affaire Tahara’a : Jean-Pascal C. figure parmi les co-plaignants sur la base d’un mandat donné à cet effet à Maître Desarcis, mis en œuvre 3 mois après sa disparition en mars 1998 - condamnation de Gaston Flosse pour prise illégale d’intérêt  en 2006 ;

    notes du général Rondot récupérées lors de l’enquête Clearstream versées au dossier, retraçant les éléments de l’enquête interne DGSE sur un compte japonais qui aurait existé au nom de J. Chirac ; ces notes relatent des entretiens Chirac / Villepin / Rondot sur le sujet ;

    cambriolage par les services de la Présidence en août 1997 de l’étude de Maître Desarcis, très engagé à l’époque dans diverses affaires impliquant Gaston Flosse ; il était aussi l’avocat et collaborateur de Jean-Pascal C. sur divers dossiers ; condamnation du directeur de cabinet et du chef de cabinet du président du gouvernement polynésien – c’est par cette affaire que 13 des 14 pages de la « note Dessarcis » sur Gaston Flosse ont été versées au dossier (la 14ème page censée contenir des informations précises sur des comptes bancaires n’a jamais pu être récupérée) ;

·           Des moyens importants ont été engagés par le juge pour vérifier la véracité de certaines informations trouvées dans cette note rédigée début 1997 et que détenait Jean-Pascal C. mentionnant des virements financiers possibles de Polynésie vers le Japon au bénéfice final de Jaques Chirac ; les éléments les plus significatifs attestant de l’existence d’un compte japonais ouvert au nom de l’ancien président de la république  française proviennent des auditions sous X de plusieurs agents de la DGSE, aujourd’hui disponibles dans le dossier.

·           Parmi les diverses affaires mentionnées dans cette note figure également la mention des versements mensuels réguliers d’argent liquide par Hubert Haddad à Gaston Flosse, révélés aujourd’hui dans l’affaire OPT qui sera jugée au tribunal de Papeete fin septembre 2012 ; ceci montre bien le danger que pouvait représenter Jean-Pascal à l’époque pour le pouvoir en place ; on peut noter que la gendarmerie et les services de l’Etat disposait également d’une copie de cette note dés la fin d’année 1997.

·           L’enquête a permis d’établir et de vérifier de manière certaine les conditions dans lesquelles s’est effectuée la filature de Jean-Pascal par le « service d’études et de documentation  (SED) » placée sous l’autorité du président de la Polynésie, en novembre et décembre 1997, jusqu’à sa disparition ; la chaîne de responsabilités liée à l’organisation de ces filatures a été précisée. L’implication d’agents des services de l’état (notamment la DGSE) dans la création et le fonctionnement du SED est clairement établie aujourd’hui, avec un objectif avoué de surveillance des opposants politiques du président du gouvernement de la Polynésie.

         A ce stade, les témoignages et documents recueillis permettent d’envisager l’identification des responsables, exécutants et donneurs d’ordre, des actes ayant conduits à la mort de Jean-pascal COURAUD. De fortes présomptions vont évidemment en direction de différentes personnes qui à l’époque travaillaient plus ou moins directement sous l’autorité du président du gouvernement de Polynésie française

         Le juge d’instruction devrait rendre ses conclusions au cours des prochains mois.

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